dimanche 8 mars 2009

dialogue avec ses adversaires...

En tant que chercheur, la confrontation avec des points de vue différents des miens est toujours assez policée : ou bien il s'agit de différences d'opinion sur l'analyse, qui en pratique sont les bienvenues, parce qu'elles posent des questions de fond et déclenchent une discussion fructueuse, ou bien il s'agit de créer un consensus autour de décisions managériales de R&D, et c'est un métier de manager ou de diplomate classique. Il s'agit rarement de la collision de deux mondes, où les points de vue sont tellement opposés qu'ils sont irréconciliables. La sortie de "crise" est maïeutique et surgira d'un travail de dialogue.


1 commentaire:

  1. Bonjour,
    il faut effectivement sortir du vortex journalistique, où tout a été dit désormais. De grand consensus sont nécessaires au niveau mondial. Toutefois je m'interroge sur la rapidité d'action : tous les clignotants sont rouges, et il suffit, comme le montre l'Histoire, d'une étincelle pour qu'un emballement se produise, non maitrisable par des gens volontaires, pacifistes et de bonne foi mais bien récupéré et maitrisé par d'autres. Suis-je seul à avoir cette sourde terreur ?

    RépondreSupprimer